Vendredi 11 juillet
Journée repos ! Demain, on change de maison, donc ce sera chargé…
Juste un petit tarot en fin d’après-midi. Il faut dire qu’il pleut et fait un temps vraiment moche, ça ne pousse pas trop à sortir ni à se lancer dans de folles activités.
Le soir venu, on se lance dans du rangement ; on remet le coffre de toit sur la voiture. Mais le plus gros devra être fait au dernier moment. Demain, c’est à nouveau le Nord qui nous attend !
Samedi 12 juillet
Nous nous levons à 8h, contrairement à nos habitudes peu matinales. C’est qu’il s’agit de tout ranger, refaire nos bagages, et tout nettoyer pour partir à 10h au plus tard ! Il y a du travail.
Çà commence mal car on ne trouve pas le grand tube de l’aspirateur central. Passer l’aspirateur avec un pauvre tube de 10cm de long, ce n’est pas très facile ! En plus, la moquette neuve peluche beaucoup. Bon, une chambre rangée, une autre, une 3ème et une 4ème, yes ! un salon, une cuisine, 2 salles de bain et 2 sanitaires, yes ! 10h vient à peine de passer, nous sommes dans les temps ! On salit beaucoup à 7, mais on est aussi nombreux pour ranger et nettoyer, héhé. (même si certains ne nettoient pas grand chose… ).
Nous partons pour de bon à 10h15. Le temps est maussade. On reprend notre longue route ennuyeuse pour Édimbourg, mais pour la dernière fois. Nous allons vers Stirling, mais nous décidons de faire un détour par le grand pont de Forth Road, qui passe par dessus l’estuaire du Firth of Forth (essayez donc de prononcer ça, tiens !). Un bon grand pont métallique de la fin du 19ème siècle, carrément ! C’est celui du chemin de fer, en fait. Notre pont pour voitures est plus récent.
Finalement, nous arrivons donc à Stirling. Direction le château. Mais des policiers nous empêchent d’accéder au parking, et nous devons nous garer assez loin en contrebas. C’est en arrivant devant le château que nous en comprenons la raison : nous assistons au départ d’un superbe défilé composé d’une grande fanfare de cornemuses, et de militaires. So typique !
Il fait gris, et c’est dommage car le château est situé sur un promontoire naturel au centre d’une immense plaine. C’est un ensemble de bâtiments en très bon état, et de petits jardins. Des grands remparts font tout le tour et permettent de constater le superbe point de vue à 360° . La vue porte vraiment loin !
En arrivant, on passe par une grande porte avec pont-levis, et on tombe tout de suite sur un petit jardin, devant le grand bâtiment principal.
Une démonstration de fauconnerie avait lieu sur la pelouse de ce jardin.
A l’intérieur des bâtiments, une cuisine a été mise en scène de façon réaliste. Mannequins, plats en cire, et livre de vraies recettes.
Le parcours sur les remparts :
Du haut de ces remparts, on a une vue sur la tour érigée en monument pour William Wallace, héros des luttes pour l’indépendance écossaise :
C’est en effet sur le pont de Stirling que Wallace remporta sa plus grande victoire sur les anglais, en 1297.
Il existait à une époque un jardin à la française en bas des remparts, mais il a été supprimé. On en voit encore les contours :
Une association locale a décidé de reproduire une fresque en tapisserie, celle de la Chasse à la licorne, dont l’original est présenté dans un musée new-yorkais (suite à l’achat de la série de 7 tapisseries par Rockefeller en 1922). A ne pas confondre avec les tapisseries de la Dame à la licorne qui sont au musée de Cluny à Paris. On peut voir les premiers éléments terminés dans le grand hall du château. Un atelier visitable permet de voir des artisans réaliser la suite de la tapisserie. Voici un des éléments terminés :
Pour en savoir plus sur le château de Stirling : l’article de Wikipedia.
Et un nouveau tampon sur notre collector :
En sortant du château, on ne trouve pas d’aire de pique-nique, rien à l’horizon qui y ressemble. Il est presque 15h pourtant, et nous avons faim ! Mais nous avons prévu un pique-nique… alors nous repartons en direction du village de Dollar, où se situe le château suivant de notre programme, celui des Campbell. Sur la route, toujours pas de tables en vue, ni de vraies aires de repos. On a du mal à trouver le Castle, mais quand on trouve enfin son parking, tout au bout d’une petite route qui grimpe, miracle, une table !
La table est bien abîmée, mais nous sommes affamés. Nous nous jetons sur nos chips, notre pastrami, et notre reke ost ! Ah non, ce n’est pas la Norvège, donc on n’appelle pas ça du reke ost, mais du cheese and prawns, oups, désolée. M’enfin, ça a la même goût un peu étrange qui mêle vache-qui-rit et crevettes :-).
Bref, il est déjà 16h avec tout ça ! Il ne faut pas traîner car le château ferme à 17h30, et il faut parcourir un sentier un peu long pour y accéder. Hop, hop ! Le sentier est très sympa, dans la forêt, le long d’un gros ruisseau que l’on enjambe ou surplombe sur des ponts de bois et des passerelles aventureuses.
Le Castle Campbell est très sympa, à moitié en ruines, et à moitié en bon état (une belle tour). Un petit jardin très mignon. Tiens, une autre famille avec 4 enfants qui courent partout comme les nôtres ! Les gardiens aiment bien les Historic Scotland Friends, et nous accueillent avec des grands sourires. On discute joyeusement.
Le château lui-même n’est pas très grand, mais bien situé. Sa grande tour est en bon état, et on peut monter jusqu’à son toit pour y bénéficier d’une jolie vue.
Le reste du château est plus abîmé, mais demeure intéressant également.
En contrebas, devant la partie en ruines, se trouve un petit jardin fort agréable. La mixed-border de géraniums roses, de népétas bleus et d’alchémilles vert-jaune, parsemée de quelques rosiers, est tout simplement sublime. J’adore.
Après ce jardin, on arrive très vite à la forêt et au torrent vus en suivant le sentier. L’emplacement du château est vraiment dans la nature ! C’est ce qui fait son charme.
Et hop, notre 2ème tampon du jour !
C’est la fin de la journée d’excursions, nous repartons pour le dernier trajet, vers Aviemore et la seconde maison de notre séjour. Nous parcourons des routes assez jolies, avec des paysages qui changent pas mal de la région des Borders où nous étions jusqu’à présent. Les montagnes sont plus présentes, et plus arides aussi. Avec toujours des châteaux partout !
Aviemore est une ville qui est un centre de randonnées en été, et une station de ski en hiver, donc c’est touristique, avec pas mal de boutiques et de restaurants. Notre maison, Aviemore Lodge, est un pur pavillon de banlieue dans un lotissement. Au moins, nous ne sommes pas isolés
La maison est soignée, et des jardiniers passeront pendant la semaine pour tondre la pelouse et désherber les petites plate-bandes. La décoration est sympathique, mais c’est nettement plus petit que notre maison précédente. Il manque une chambre et quelqu’un devra dormir dans le canapé-lit du salon. Pas beaucoup de rangements, une table un peu juste pour 6 et a fortiori pour 7. Arggg, il n’y a pas de lave-vaisselle ! Par contre, le lave-linge fait sèche-linge, et l’écran de la télé est très grand.
Allez, on allume tous les radiateurs car il faut un peu froid, on dîne, et au dodo !