“Aujourd’hui, c’est la chasse au Nessie !”. Hum, c’est beaucoup dire :-) . Disons que nous allons visiter un des plus célèbres lieux d’Écosse, et son château en ruine, au nom improbable : Urquhart.

Direction le Nord, et la ville d’Inverness, que nous ne ferons que traverser. Les rues y sont remplies de pancartes “Bed and breakfast”, nous sommes dans une zone touristique ! Nous prenons ensuite la route du fameux Loch Ness. C’est un très grand lac, tout en longueur (et en profondeur, paraît-il, mais cela se voit moins). Lac de légende.

On file directement au château, manifestement hyper-touristique : joli parking, boutique d’accueil au passage obligé et à l’odeur de cafétéria. La visite commence par un film d’introduction à l’histoire du bâtiment, avec sous-titres multilingues (dont en français sur demande), et moult effets spéciaux et images de synthèse du château reconstitué. A la fin du film, l’écran se lève, le rideau s’ouvre, et on est face à une magnifique baie vitrée panoramique sur le vrai château. Un effet très réussi !

Les ruines sont grandes, pleines d’histoire, et bien aménagées. Elles sont surtout connues grâce à leur emplacement privilégié, sur une colline dominant le Loch de très près. C’est vraiment un chouette endroit, même si on doit être une centaine à déambuler au milieu.

Bon, évidemment, pas de Nessie à l’horizon, on remarque juste quelques bateaux à touristes. Et des avions de la Royal Air Force qui se font plaisir à 50 mètres au-dessus de l’eau ! Allez, c’est l’heure de repartir. On a prévu un pique-nique et une balade pas très loin, conseillée par le Routard. On évite soigneusement tous les musées sur le Loch Ness. J’en ai vu un il y a 20 ans, et ça lui a suffi pour la vie (c’était nul).

Nous cherchons donc le coin à balades, à Abriachan. C’est très proche, mais un peu en hauteur par rapport au lac, semble-t’il. Ah, voila la route pour s’y rendre. Gloups. Une grande côte bien raide qui effraierait même les cyclistes du Tour de France (c’est l’époque), et tellement étroite qu’on ne peut croiser une autre voiture que sur une  des “passing places” situées tous les 50 mètres. Heureusement, ils ont aménagé le bas de la route pour qu’on puisse prendre un peu d’élan pour grimper. Ouf, on ne croise personne sur la côte ! Tout est bien indiqué pour trouver notre coin. On s’installe sur une des tables pour pique-niquer.

C’est le moment de choisir notre parcours pédestre pour parcourir ces landes de bruyères.

Nous optons pour une sortie assez courte, juste 1.4km, mais qui monte jusqu’à la colline qui nous surplombe, d’où on devrait avoir une belle vue. Le chemin n’est pas trop difficile, mais c’est compter sans la météo écossaise. Pas de pluie, même si c’est très menaçant, mais un vent terrible ! Or, après un trajet en sous-bois, on arrive vite à des terrains bien découverts.

 

Des huttes et bancs très originaux ont été placés en chemin.

En haut de la colline, c’est… très très décoiffant ! Sacré vent (n°5 suffoque presque, tandis que les autres rigolent à voir les coiffures de chacun dans cette tempête), et sacrée vue.

On redescend le chemin en courant. D’abord, parce que c’est bien plus drôle, surtout pour n°5, mais aussi pour tenter d’échapper à la pluie.

Une petite pause à l’aire de jeux (nos enfants adorent les aires de jeux écossaises, elles sont très réussies, entre autres grâce à leurs balançoires originales), et on rentre directement à la maison. Soirée tranquille !

Le Loch Ness nous a bien plu, et comme disent les enfants : “C’est stylé !”.